25 mars 2007
Le temps qu'on perd
Hier aujourdh'ui et demain
tous les jours de la semaine
et les lendemains et la veille
ce matin tout à l'heure avant-hier
j'ai cru que j'étais fort que j'étais malin
c'est si facile
demain vous savez ce que c'est
demain rien
et le reste de la vie
le jour la nuit les heures de folie
le coeur en feu la tête lourde
tout le bazar
et puis et puis le miroir
cette grande douche froide
la gueule de bois le lendemain
les anges passaient et se bousculaient
vous ne me croirez jamais et c'est tant mieux
la solitude dans la foule
quand fleurissent les incendies
c'est le vertige
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